Le marché des véhicules propres en France en 2023
Le nombre de véhicules électriques et hybrides rechargeables en circulation a triplé entre 2017 et 2022, soit en l'espace de cinq ans. Parmi les principales raisons figurent les aides de l'Etat, notamment le bonus écologique de 7000 euros, la prime à la conversion, le prêt à taux zéro et l'engouement des médias et du grand public pour Elon Musk et Tesla. Le Gouvernement français y voit également une opportunité d'utilisation de son électricité nucléaire.
Plus généralement, c'est le secteur du zéro-émission qui vit un plein boom. On comptait en 2022 plus de 350,000 véhicules électriques ou hybrides en circulation, dont les 3/4 de véhicules électriques, selon le ministère de la Transition écologique.
Tout clivant qu'il est, Elon Musk aura donné un élan formidable au véhicule électrique, son modèle Tesla M3 étant le plus vendu au monde
Une offre abondante
L'offre de véhicules électriques s'élève en France à près de 80 modèles, impliquant tous les grands constructeurs : Audi, Tesla, Kia, Citroën, Mercedes, Porsche, Renault, Peugeot, Honda, Volkswagen, Skoda, BMW, Ford, Lexus...
La Model 3 de Tesla a longtemps dominé le marché, mais l'année 2022 voit une baisse notable des ventes. La Peugeot e-208 est le modèle français préféré par les consommateurs, tandis que la Fiat 500e, la Dacia Spring, la Renault Zoé ou encore la Renault Twingo E-Tech sont également de véritables succès commerciaux.
Au niveau des entreprises et autres organismes, l'exonération de la taxe sur les véhicules de société en fonction des émissions de CO2. est complète et définitive pour les véhicules électriques.
Depuis le début des années 2020, le véhicule électrique est entré dans une autre dimension. Comme le montre la gamme d'utilitaires électriques Mercedes, on trouve des fourgonnettes électriques, des corbillards, des ambulances, etc.
Défis à relever
Le boom de la voiture électrique soulève certaines interrogations. Les principales concernent le recyclage des batteries, les difficultés d'approvisionnement en cobalt, les points insuffisants de charge et enfin la hausse du prix de l'électricité. Si le caractère écologique de la voiture électrique est discutable, son caractère économique l'est encore plus, puisque, même avec les subventions, rouler en électrique est plus cher qu'avec des voitures à moteur thermique.